La Médiation

La Médiation familiale est une méthode de résolution des conflits simple, rapide et souvent efficace. Elle ne doit pas être confondue avec la médiation de dettes, qui s’appelle en réalité « règlement collectif de dettes ». Il s’agit d’un processus volontaire de règlement amiable des conflits dans lequel les parties font appel à un médiateur neutre et impartial. Il les aide à restaurer le dialogue entre elles afin qu’elles puissent trouver la solution qui soit la plus satisfaisante à long terme et qui respecte les besoins de chacun. La médiation peut être volontaire, c’est-à-dire entamée à l’initiative des parties en-dehors d’une procédure devant le tribunal ; ou judiciaire, lorsqu’elle est proposée par le Juge de la Famille. Le processus de médiation familiale se déroule en plusieurs étapes :

  1. Entretien avec les deux parties, au cours duquel le médiateur les informe des « règles du jeu » et leur demande si elles font choix de la médiation
  2. Signature du protocole de médiation précisant notamment le coût des séances qui s’élève à 100 € (TVAC) et est supporté en principe par les deux parties à concurrence de moitié
  3. Agenda des séances qui durent environ 1h30 et sont en général espacées de deux semaines, et explication des différentes étapes du processus
  4. Récolte des informations, analyse de la contradiction, explication et recherche de solutions
  5. Si elles parviennent à s’entendre, les parties signent l’accord de médiation, c’est un document écrit qui précise les engagements pris par chacune des parties pour mettre fin au différend qui les oppose. Il peut être homologué par le Juge de la Famille.
Avantages de la médiation :
  • C’est un processus plus rapide et moins onéreux qu’une procédure judiciaire
  • La solution dégagée par les parties avec l’aide du médiateur sera « sur mesure »
  • Le conflit est désamorcé et son aspect émotionnel pris en compte.
Inconvénients de la médiation :
  • C’est un processus volontaire qui nécessite la collaboration des deux parties
  • La médiation requiert un plus grand investissement personnel qu’une procédure judiciaire
  • Il n’y a pas d’obligation de résultat ; si la médiation échoue, les parties n’auront plus d’autre choix que de se tourner vers le tribunal qui réglera leur désaccord.